Maxime Jean-Baptiste (1993), basé entre Bruxelles et Paris, a grandi dans le contexte de la diaspora guyanaise et antillaise en France. En tant que cinéaste, il explore la complexité de l’histoire coloniale occidentale. Quelque part, il détecte la survivance des traumatismes du passé dans le présent. Son travail audiovisuel et de performance se concentre sur les archives et les formes de reconstitution, pour concevoir une mémoire vivante et incarnée. Kouté vwa (2024) son premier long-métrage, a été présenté en avant-première lors de la 77e édition du Festival du film de Locarno, et a reçu le Prix spécial du jury ainsi qu’une mention spéciale des First Feature Awards.