Producteur et réalisateur palestinien, (Off Frame...), Mohanad Yaqubi a cofondé la société de production Idioms Film à Ramallah. Il est également membre fondateur du collectif de recherche et de conservation Subversive Film qui se concentre sur les pratiques cinématographiques militantes, et du Palestine Film Institute qui soutient la promotion et la préservation du cinéma palestinien. Depuis 2017, Mohanad Yaqubi est aussi chercheur résident à l’Ecole d’art de Gand (KASK).
Inge Coolsaet est traductrice et critique de cinéma, formée à l’université d’Anvers. Elle fait partie du noyau de la rédaction du nouveau magazine de critique cinématographique Fantômas et travaille également à Argos, le centre bruxellois des arts audiovisuels. Ses textes sont parus dans Point of View (CA), Filmmagie (BE), Photogénie (BE) ou Cineuropa (EU), entre autres, pour lesquels elle a couvert plusieurs festivals internationaux de cinéma du réel.
Depuis 45 ans Boris Lehman réalise, produit et diffuse tous ses films de façon artisanale. Cinéaste prolixe, il a à son actif plus de 400 films (courts et longs, documentaires et fictions, essais et expérimentations, journaux, autobiographies) principalement en super 8 et en 8 ou 16 mm, il a été multi récompensé en festivals. Son dernier film, Les fantômes du passé, co-réalisé avec Sarah Moon-Howe, revient sur le travail d’une vie, cette production d’images absolument inouïe.
Formée à la Fémis, Stéphanie Fortunato rentre dans le cinéma comme cheffe décoratrice, sur les plateaux de Jean-Pierre Jeunet, Luc et Jean Pierre Dardenne ou encore Jacques Audiard. Egalement réalisatrice documentaire et créatrice d’installations visuelles ou sonores depuis plusieurs années, elle s’intéresse particulièrement à la question de l’utopie urbaine et développe actuellement deux projets de longs-métrages documentaires. Elle est également membre du collectif Elles font des films.
Historienne de formation, Alice Lemaire s’installe à Bruxelles pour se consacrer pleinement au cinéma. Promotion des films belges francophones avec Wallonie Bruxelles Images, organisation du Boost Camp, programme d’accompagnement de réalisatrices... Aujourd’hui, elle oeuvre principalement comme productrice chez Michigan Films et développe des projets cinématographiques résolument singuliers : D’un château l’autre, d’Emmanuel Marre (Pardino d’Oro à Locarno), Petit Samedi, de Paloma Sermon-Daï (Berlinale Forum) ou plus récemment Aya, de Simon Coulibaly Gillard (ACID Cannes)...
Le rapport au cinéma d’Hippolyte Leibovici commence à l’âge de 13 ans alors qu’il distribue des cafés sur les plateaux d’une maison de production africaine à Paris. Il intègre l’INSAS en réalisation trois ans plus tard, ce qui lui permet notamment de rencontrer l’équipe avec laquelle il fera ses films. À 21 ans, il réalise MOTHER’S, un documentaire sur une famille de drag queens bruxelloises, pas son premier film mais en tout cas son premier succès. Il tournera bientôt une comédie musicale avec Thomas Mustin et Mathieu Amalric en tête d’affiche, et travaille déjà sur l’écriture de deux autres longs-métrages.
Chloé Malcotti est une artiste, entre arts visuels et cinéma, formée notamment à l’HEAD (Genève) et à la School of Visual Art de New York, et basée à Bruxelles. Elle enseigne la vidéo à l’ERG (Ecole de Recherche Graphique), et réalise actuellement un nouveau projet vidéo dans et avec la ville de Seraing en Belgique. Son premier long-métrage documentaire H-H revenait sur les mémoires de l’usine Rhodiacéta de Besançon. Son dernier film, Médusa, sera présenté dans le cadre de la programmation « Filmer le paysage et composer avec les vivant.e.s » au cinéma Nova le 22/10.
Alexandrine Duez a été journaliste BD et productrice de la Cérémonie des Magritte du cinéma. Elle est aujourd’hui directrice antenne adjointe de Betv en charge des acquisitions et coproductions séries et documentaires, des antennes fiction et de l’éditorialisation des contenus. Elle est également bénévole engagée auprès de la Plateforme citoyenne d’hébergement.
Après une maîtrise de philosophie, Virgil Vernier étudie deux ans aux Beaux-Arts de Paris où il rencontre Christian Boltanski qui le guide vers la réalisation. Il travaille depuis ses premiers films la question du territoire et des imaginaires et mythologies qui le traversent. Thermidor (2009), Pandore (2010, Orléans (2012), Mercuriales (2014) ou Sophia Antipolis (2018), sont quelques unes des pièces d’une filmographie foisonnante, régulièrement sélectionnée à Cannes, Locarno ou Berlin. Son dernier film, Kindertotenlieder est présenté en compétition Echappées (14/10).
Journaliste et photographe de formation, Delphine Wil sillonne ses deux continents d’origine, l’Europe et l’Afrique, au gré des projets. Ces expériences de terrain la mènent vers le monde du cinéma. En 2017 sort son premier film documentaire, Mémoire de missionnaires, sélectionné en festivals et diffusé dans plusieurs pays. Par la suite, Delphine continue d’explorer la voie du documentaire, notamment sonore. Elle vient de terminer Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas, un podcast en trois épisodes co-réalisé avec Jeanne Debarsy, présenté le 9/10 au Pianofabriek.
Français réfugié en Belgique depuis plus de 15 ans, Jeff Levillain débute en tant qu’ingénieur du son pour la fiction et le documentaire. En 2007, il crée avec deux amis le studio de production et post-production sonore Chocolat-noisette. Depuis, il s’est spécialisé en montage son et en mixage documentaire et série. A son actif, des collaborations artistiques aussi diverses que Une vie démente (Anne Sirot et Raphaël Balboni), Chasser les dragons (Alexandra Kandy-Longuet) ou Shift (Pauline Beugnies).
Dimitra Bouras s’est formée en Sciences Politiques. Elle a ensuite navigué dans les sphères du social et du culturel avant de se pencher sur la réalité du cinéma belge. En 1993 elle rejoint l’équipe de cinergie. Sa curiosité a dirigé sa plume et son micro vers les personnes qui font exister l’effervescence du 7ème art. Depuis fin 2006 elle assume les fonctions de rédactrice en chef de cinergie.be, le site du cinéma belge.
Diplômée en langues et littératures romanes à l’ULg, Nastasja Caneve est passionnée de théâtre. Elle complète sa formation avec un Master en arts du spectacle, un stage au Cours Florent et un stage à l’ESACT. Enseignante de Français Langue Étrangère, animatrice théâtre et journaliste spécialisée dans le cinéma d’animation pour Cinergie.be, elle est aussi comédienne depuis une quinzaine d’années.
Sociologue politique de formation, Malko Douglas Tolley s’intéresse à de nombreuses thématiques sociétales et aux récits de vie en particulier. Il se passionne pour le cinéma de genre mais également pour les films d’animation et les documentaires. Des fragments de son premier mémoire sur le blasphème au cinéma ont été publiés dans un ouvrage collectif sous la direction d’Anne Morelli. Son nouvel objet de recherche académique porte sur les évolutions récentes de la chronologie des médias.