Pierre Schlesser n’oubliera jamais la colère qui l’a poussé à partir de son village, dans l’est de la France. Un coin de campagne où on reçoit le labeur en héritage mais qu’on ne quitte que rarement, car le dépaysement c’est trop dur. Mais son père est mort. Accident du travail. Revenant des années après dans sa ville d’origine, le réalisateur retrouve la petite musique de son enfance, celle des arbres coupés à la tronçonneuse et des machines des usines, et donne corps à celles et ceux qui sont resté.e.s. Un très beau film en forme d’hommage aux siens.

Festivals :
2021 : Visions du Réel (Nyon, Suisse) - Compétition Internationale court et moyens métrage
2021 : Etats généraux du film documentaire (Lussas, France) – Expérience du regard

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Revue de presse :
Article "Rencontre avec Pierre Schlesser pour L’Huile et le Fer" (Tënk)

Par une chaude journée d’été au bord de l’étang, dans le nord de la France, Mia, 11 ans, presse Hugo - 15 ans et déjà revenu de tout - de lui raconter son histoire d’amour avec Chaïnes. Les souvenirs affleurent : les soirées passées au bord de l’étang pour tenter de la séduire, la peur ressentie au moment de se déclarer, le tourment provoqué par cette jeune fille exubérante mais secrète. La joie de crier, se toucher, s’insulter, de vivre en grand...Plongée dans une carte de Tendre contemporaine.

Festivals :
2020 : IndieLisboa (Lisbonne, Portugal)
2020 : RIIFF - Rhode Island International Film festival (Newport, Etats-Unis)
2020 : FIDMarseille (France)

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Au début des années 70, une jeune femme, la mère de la réalisatrice, fuit la petite ville de Dunfermline et son Ecosse natale en quête de l’American Dream. A travers ce récit personnel, et l’utilisation de ses propres archives familiales, dont les lettres et les cassettes audio envoyées au pays, Rebecca Jane Artur donne corps avec Liberty aux désirs d’émancipation de tant de jeunes femmes issues des classes ouvrières dans l’après 68 et qui voulaient vivre autre chose.

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Un montage innovant, foisonnant et percutant pour un film politique par un cinéaste prometteur, à l’ironie corrosive. Jouant des imaginaires de son pays, il s’est attaché avec Copabacana Madureira à mettre en regard les paroles du président, Jair Bolsonaro, celles des évangélistes, la réalité des favelas et celle des violences policières.

Festivals :
2021 : FICUNAM (Mexico)

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Keep calm and clean. A l’écran, un patchwork de tutos pris sur YouTube. Des centaines de femmes, pour beaucoup résidentes des États du Centre des États-Unis, en train de faire le ménage chez elles, et un épanouissement familial affiché. En filigrane se dessinent pourtant des réalités plus complexes, et de vertigineuses solitudes.

Festivals :
2021 : Filmer le travail (Poitiers, France) - Prix Valorisation de la recherche
2020 : Festival international du court métrage (Clermont Ferrand - France) - Prix spécial du jury

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Revue de presse :
Article "Clean with me (after dark) ou l’art du desktop documentary"

En 1956, Louis Carré achète, sur le conseil de son ami Jean Monnet, un terrain en région parisienne afin d’y bâtir une nouvelle maison. Wil Grohmann, un critique d’art Berlinois, le met alors en contact avec l’architecte finlandais Alvar Aalto, qui achèvera la construction de cette maison trois ans plus tard. Cette anecdote historique est à l’origine d’un voyage à travers l’Europe qui relie la maison Carré avec, d’une part, la maison expérimentale, construite en Finlande par Aalto, et d’autre part, avec des édifices implantés à Bruxelles, Venise et Porto.

Refuge inespéré fait de préfabriqués au cœur d’une cité ardente, Liège, la salle de consommation est ouverte chaque jour de l’année. Car il en est de certaines choses qui ne connaissent ni répit, ni repos, ni trépas. On y revient encore et encore, car ici, enfin, on est quelqu’un.

Festivals :
2021 : BRIFF – Brussels International Film Festival

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Revue de presse :
Article "Aide toi et le ciel t’aidera" (Cinergie)

À partir des archives du journal télé, Virgil Vernier revient sur les émeutes survenues en France en 2005, suite à la mort de 2 jeunes, Zyed Benna et Bouna Traoré, poursuivis par la police. En les débarrassant de leurs commentaires et de leur montage télévisuels, il rend la parole à ceux à qui on l’avait coupé, et donne à voir une autre image de l’Histoire.

Festivals :
2021 : Cinéma du Réel (Paris, France)
2021 : Côté Courts (Pantin, France)

Revue de presse :
Article "Kindertotenlieder - Virgil Vernier, critique du court métrage" (aVoir-aLire)
Article "Kindertotenlieder de Virgil Vernier, carcasses et poésie de voitures brûlées" (Format Court)

Dans l’obscurité du désert mexicain d’étranges lumières apparaissent. Les habitants décrivent celles qu’ils ont vues. Est-ce une flamme ? Une ampoule volante ? Des rayons qui tombent du ciel ? Une histoire commune, racontée à plusieurs voix, se dessine peu à peu. La nuit n’est pas aussi noire qu’elle le semble et le vide semble appartenir à toutes et à tous. Lumières du désert est une invitation à ouvrir grand les yeux dans la pénombre, et à écouter ces sons terrifiques cachés dans le noir. Un film d’horreur sonore dans les ténèbres du désert.

Festivals :
2021 : IFFR – International Film Festival Rotterdam
2021 : Punto de Vista (Pampelune, Espagne)
2021 : FICUNAM (Mexico)

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